Bien manger sur son lieu de travail

Le 28 avril, c’est la Journée Mondiale de la Santé au Travail. Chez Evreating, Chloé et Sébastien mettent tout en oeuvre pour aider les entreprises et les employés à mieux manger sur leur lieu de travail pour prendre soin de leur santé. Ils vous livrent leurs meilleurs conseils.

Un petit déjeuner?

Pas le temps de prendre un petit déjeuner à la maison avant de partir? C’est le cas de nombreux navetteurs ou de ceux dont l’estomac a un peu de mal à se réveiller le matin! Bien souvent dans ces cas là, on se rabat sur une viennoiserie achetée en chemin ou sur un paquet  de biscuits « Petit Déjeuner ». Pour Chloé, notre diététicienne, ce sont pourtant des produits à consommer occasionnellement. En effet, ils contiennent trop de graisses saturées, trop de sucres et peu de fibres, même les biscuits qui se vantent d’être riches en céréales. Ces aliments font partie de la famille des « calories vides », de ceux qui donnent de l’énergie sans vraiment nourrir le corps. Avec eux, c’est le coup de pompe et la fringale de milieu de matinée assurés.

Pour emporter quelque chose de sain et consistant, Sébastien vous propose de confectionner à l’avance (le week-end par exemple), des muffins express aux fruits et aux céréales complètes, un pain à la banane ou encore des muffins aux légumes pour une version salée. Les réfractaires à la cuisine pourront simplement se préparer des tartines de pain complet, aux céréales ou au levain, avant de partir: confiture, choco maison, fromage frais, beurre de cacahuètes non sucré (bio de préférence) et les accompagner d’un fruit frais, ou encore emporter un oeuf dur.

10h, l’heure des crasses!

Un petit café entre collègues pour faire une pause et voilà la farandole de chocolats et autres biscuits qui nous fait de l’oeil depuis le distributeur automatique. Et comme l’estomac commence à gargouiller, on s’octroie une petite douceur bien méritée.  Mais voilà, rien de pire pour les artères, le foie et le tour de taille que la combinaison boisson sucrée + barre chocolatée, biscuits ou bonbons.

Pour éviter de tomber dans le piège sournois de la « machine à crasses », on s’inspire des systèmes mis en place dans certaines écoles: on planifie les collations de la semaine: 2 jours fruit, 1 jour produits laitiers, 1 jour noix, 1 jour chocolat (non obligatoire!). Et encore mieux, on entraîne les collègues et on se challenge à qui apportera la collation la plus saine et la plus sympa à la fois. Pour les fruits, pensez à tout ce qui est facilement transportable comme les pommes, poires, bananes, clémentines, oranges, nectarines, abricots… Si on a la chance d’avoir un frigo au bureau, on peut aussi prendre des fruits rouges, des tranches d’ananas, une salade de fruits. Et le jour du produit laitier, on emportera un yaourt ou un fromage blanc. Les fruits frais sont préférés aux jus car ces derniers font plus rapidement monter le taux de sucre dans le sang et sont peu rassasiants. Quand aux fruits séchés et aux noix, la portion conseillée est d’une petite poignée.

Sandwich ou self?

Un sandwich vite fait devant l’écran ou en réunion? Un steak frites ou un plat en sauce au self-service? Rien de tout cela n’est idéal mais comment faire autrement?

Premièrement, il est important de faire une pause donc on évite d’engloutir son sandwich devant son ordi! Car c’est prouvé scientifiquement, une pause de 20 minutes minimum améliore les performances de l’après-midi par rapport aux employés qui n’en prennent pas. Donc sous prétexte de gagner du temps en mangeant à son bureau, en réalité on en perd en étant moins concentré et en mettant plus de temps à accomplir son travail. Maintenant qu’on vous l’a dit, vous ne le ferez plus, promis?! 😉

Deuxièmement, ce que l’on met dans son assiette le midi a une influence sur nos performances de l’après-mid… Tout le monde a déjà fait l’expérience de la somnolence de début d’après-midi après un repas un peu trop copieux! Et le sandwich, avec son pain blanc à index glycémique élevé ne s’en sort pas mieux. On opte donc pour du pain complet, on zappe les garnitures « mayo » pour choisir du blanc de poulet, du poisson (en boîte ou fumé), du jambon, du fromage et surtout on accompagne tartines et petits sandwiches d’une soupe ou d’une belle salade de légumes crus et/ou cuits.

Au self, on évite les fritures et les pats en sauce, on mise sur les grillades, les cuissons vapeur et les légumes. Une petite soupe ou une salade pour compléter le repas sont les bienvenus. Et si on a la chance d’avoir des légumineuses au menu, on ne se prive pas: lentilles, pois chiches et autres haricots secs fournissent à la fois de l’énergie via les glucides mais aussi des protéines, des fibres et de nombreux minéraux.

 

Le retour à la maison

Fin d’après-midi. Si le lunch a été trop léger, c’est la fringale assurée. En plus, nos hormones jouent au yoyo à cette heure-là et nous donnent envie de manger.

Si on est du genre à faire des provisions dans la voiture, c’est le paquet de biscuits qui y passe. A moins qu’on ne soit du type à dévaliser le frigo dès qu’on rentre à la maison: jambon, fromage, pain, tout y passe, si bien qu’on n’a plus faim lorsque l’heure du repas a sonné. Mais on mange quand-même, par habitude ou pour ne pas attirer les réflexions des autres membres de la famille.

La parade? Là aussi, planifier! Comme pour le petit déjeuner à emporter ou la collation du matin, on anticipe la fringale du soir. Le mieux est de miser encore une fois sur les fruits et légumes: tomates cerises, radis, carottes, bâtonnets de céleri ou de concombre, oeuf dur, houmous. On profite du week-end pour préparer les légumes et les fruits, de manière à les avoir sous la main en semaine et n’avoir plus qu’à les emporter.

Des solutions personnalisées

À chaque métier ses spécificités et ses contraintes. Les travailleurs de nuit, ceux qui travaillent dans des ambiances froides ou qui ont un travail très physique, les commerciaux et chauffeurs constamment sur les routes, tous on des besoins nutritionnels et pratiques différents. Leur métier leur impose des contraintes alimentaires qui peuvent avoir un impact sur leur santé. Aujourd’hui, de plus en plus d’employeurs y sont attentifs, soit par souci de performance de leur employés soit pour contribuer au bien être de leurs employés et pour être classés parmi les « Great Place to Work ».

Evreating peut vous aider à améliorer la santé dans votre entreprise en intervenant sur votre lieu de travail au travers de différentes actions. Des séances d’information, des conférences, la rédaction de conseils et de recettes pour le site Intranet des grandes sociétés, mais aussi des intervention plus pratiques comme des ateliers culinaires et des entretiens diététiques car les changements de comportement alimentaires sont plus efficaces dans le cadre d’un programme complet avec une mise en pratique des connaissances.

Si ce sujet vous intéresse et si vous voulez qu’une équipe d’Evreating vienne vous rendre visite, téléchargez notre brochure et contactez-nous pour nous parler de vos besoins!

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